Listening session w/ Takenoko

Rendez-vous sur La Plage de l'IBOAT pour siroter des cocktails, profiter de la terrasse et écouter le DJ set de nos sessions "listening" 

L’histoire de Takenoko commence en 1981, date de la rencontre de Bruno Aujard, Jean Louis Simonet et Jean Michel Louisor à Bordeaux.
Le projet est de composer des chansons électroniques en français . Fasciné par la culture japonaise le groupe décide de s’appeler TAKENOKO (jeune pousse de bambou et métaphore du teenager au Japon) et choisit d’être un groupe de studio qui se met en scène. Une première chanteuse est recrutée rapidement par petites annonces pour une première session du groupe qui aboutit à une reprise d’une chanson de Serge Gainsbourg chantée par France Gall « Annie aime les sucettes » et d’une composition originale « Elle à Tokyo ». Cette première maquette est envoyée très naturellement à Philippe Lerichomme, producteur de Serge Gainsbourg, qui signe le groupe chez Philips/Phonogram pour un premier single « Elle à Tokyo ». Takenoko y développe une vision d’un Orient fantasmée par la lecture des magazines français des années 80 peuplé de geisha, de robots et de créateurs de mode. Le second single « Lee Harvey Oswald » édité chez Island/Panache sort en 1985. L’univers musical est plus sombre à l’image du thème de la chanson qui met en scène un Lee Harvey Oswald assassinant John Fitzgerald Kennedy dans le seul but de devenir célèbre. En 1988 sort « Trans Amor Express », le troisième single de TAKENOKO chez Mute/Sonet. Propulsé par une euro-pop synthétique, on est transporté à travers l’Europe dans un monde de sensualité, de fumée de cigarette entre Agatha Christie et Marlene Dietrich. En 2018, l'album vinyle "L'amour est mon arme" est publié par le label anglais Emotional Rescue, offrant un aperçu des productions du groupe de 1981 à 1998. L'album est accompagné d'un EP de remixes réalisés par le producteur culte de Dresde ,Seanker DJ. En 2020 Takenoko participe à La compilation Volume 3 des Jeunes Gens Mödernes. Le groupe, inspiré par le cinéma de la nouvelle vague, les romans d’Edgar Rice Burroughs, JD Salinger, Kraftwerk , Talking Heads , le groupe japonais Plastics, Gang of Four et le vin en général, questionne les rapports humains notamment amoureux et la part de violence qu’ils contiennent.